« Croyances limitantes » est un terme de plus en plus fréquent dans le langage des thérapeutes ou des personnes sensibles au développement personnel. Mais qu’est-ce qu’on entend par « croyance limitante » ?
Sans aucun doute, l’expression le dit elle—même : c’est avant tout un frein important à notre élan de vie. Ces croyances nous restreignent, elles impactent nos décisions et surtout nous empêchent de dévoiler et vivre pleinement notre potentiel. Elles sont le fruit de ce que nous avons appris, de notre passé, de notre éducation, de nos expériences mais aussi de notre environnement familial.
Pour être plus concret, voici quelques exemples de croyances limitantes :
Lors d’une précédente relation amoureuse, vous donniez beaucoup à l’autre et cette relation fonctionnait tant que vous vous y consacriez. Lorsque vous avez cessé de donner autant (probablement par épuisement) la relation s’est terminée. Vous en avez donc déduit qu’il fallait constamment donner, voir tout donner, pour entretenir une relation. C’est une croyance limitante.
Autre exemple : jusqu’à présent, chacun des projets que vous avez tenter de mettre en place n’ont pas abouti. Dorénavant, vous êtes persuadé que l’échec vous caractérise. La répétition de schémas négatifs vous convainc que vous êtes voué au même résultat à chaque tentative. Là encore, c’est une croyance limitante.
Alors comment sortir de ses croyances limitantes ?
Faites un état des lieux ! Essayez de répertorier, d’écrire tout ce que vous aimeriez accomplir mais qui vous semble impossible à réaliser. Puis essayez de comprendre pourquoi vous pensez que c’est impossible. Et là vous saurez où agir… Souvent on aime s’identifier à quelqu’un qui nous fait rêver ou qui a la vie que nous souhaiterions avoir. Et bien analysez ce qui fait que vous ne pourriez pas obtenir la même chose…
Quelques petites astuces pour entrainer son cerveau à dépasser ses croyances limitantes :
- Premier point : après avoir fait votre état des lieux, commencer par reprendre confiance en vous. Comment faire ? Reprendre confiance en soi c’est se challenger au quotidien, sur des petits défis, un défi juste suffisant pour se prouver qu’on est capable et gagner en assurance. Pour un timide c’est oser prendre la parole pour poser une question dans une assemblée par exemple. Pour quelqu’un qui a tendance à être suiveur, c’est organiser un événement. En gros, prenez l’habitude d’agir malgré de petites peurs.
- Deuxième point : ôtez-vous de la tête qu’être incapable ou pas au niveau c’est permanant. Non! Vous pouvez toujours apprendre et progresser. Ce n’est qu’une question de volonté.
- Troisième point : arrêtez d’écouter les commentaires négatifs sur votre personne car on a tendance à force de les entendre (si ces propos sont répétitifs) par y croire ! Surtout lorsqu’il s’agit de personnes qui ne croient pas en vous. D’ailleurs, ces remarques viennent souvent de gens qui ne tentent jamais rien. Rappelez-vous qu’il n’y a que ceux qui ne prennent aucun risque qui ne peuvent pas se planter. Souvent, ces gens ne comprennent pas l’importance de l’échec dans la progression. Ici, on se rapproche aussi de la notion « d’impuissance apprise ». A force de répéter les mêmes erreurs ou d’entendre toujours les mêmes remarques négatives à son propre sujet, on finit par se convaincre d’être « nul » . Un parent qui répète inlassablement à son enfant que c’est un moins que rien, va finir par l’en persuader par exemple.
- Quatrième point : faites preuve de résilience. La résilience c’est le fait d’accepter l’échec et de l’assimiler à une expérience enrichissante plus qu’à une défaite. C’est grandir en apprenant de son erreur. C’est se servir de cette erreur pour reconstruire différemment ou en tout cas en évitant les pièges précédents. Il faut donc switcher dans votre tête cette croyance limitante qui dit qu’il ne faut pas essayer par peur d’échouer. Non ! Faites et vous apprendrez. Et si vous échouez, dites-vous que vous venez de faire un pas supplémentaire vers la réussite.
- Dernier point, même s’il y en aurait tant d’autres à aborder : c’est la peur de l’inconnu qui est un vrai frein. Pourquoi beaucoup de gens ont peur de l’inconnu ? Il y a deux raisons : la première l’expression le dit elle-même c’est avoir peur de ce qu’on ne connaît pas. Donc potentiellement faire face à quelque chose qu’on ne maîtrise pas. Cela nécessite donc d’accepter de ne pas avoir le contrôle. La seconde raison qui conduit à la peur de l’inconnu, c’est la peur de perdre l’ancien. C’est-à-dire soit une version de vous-même car vous savez que vous ne saurez plus le même après telle expérience. Ou alors la peur de perdre quelque chose de matériel. Une prise de risque qui engendrerait une perte.
Une dernière astuce pour détecter vos croyances limitantes, essayer d’analyser les phrases où vous commencez par « OUI MAIS ». En général, c’est une cachette à croyances limitantes !
N’oubliez pas que la motivation doit être plus grande que vos croyances limitantes pour pouvoir les dépasser. Domptez vos pensées !